Migration Bécasses : ma dernière saison

Ils sont beaucoup plus volatiles, cherchant régulièrement tous les jours, et dérangés aussi par les chiots de battues, ceux qui s’échappent recréent des oiseaux avec les mêmes gènes, pas comme les bécasses de cette année 2023 !

Néanmoins c’est toujours un plaisir de les chasser. Surtout quand on se présente au 3ème ou 4ème lever pour le tuer. Et si nous n’y arrivons pas, le travail des chiens est si beau à voir.

Le tout premier de la saison aujourd’hui. Un trip bushed délicat, sans bruit, à notre approche et trop rapidement publie de la vue dans environ trois coups d’ailes dans une vie végétale beaucoup trop épaisse, pas le temps de lever le fusil.

Je crois que nous avions déjà déclenché son vol un peu plus tôt, sans le découvrir, ma fille ayant marqué un endroit chaud. Nous avons tous passé le début de la matinée à ratisser la zone sans trouver la femme. Le bois est tellement sale qu’elle a tout l’espace pour se cacher, tant d’endroits sont impossibles d’accès !

Ce matin-là, au lever du jour, les coups de feu résonnent de tous les attributs. Les grives se déplacent. Un flash posté, quelques coups de feu, les brochettes commencent. Ce matin précis, je l’accompagne, nous sommes différents, frontières, garrigue et maquis, j’en profite pour tenir les deux biotopes.

Soudain, la cloche s’arrête dans une zone de garrigue épaisse. Je me fraie effectivement un chemin, mon nouveau coeur bat extrêmement fort, la zone est grande… J’arrive à perdron, il ne bronche vraiment pas. Je jette effectivement quelques pierres, rien… J’avance et avec un grand fracas, un colocataire, un colocataire… Le coq est en colère, l’homme est déprimé. Ce sera la seule alerte…. Je pensais en fait que j’allais commencer la saison de croissance…

Bécasse

Une seconde postée aux grives. Il va finalement bouger très peu et assez haut. Et puis l’équipement des chiens. Nous allons faire des bords, mais rien.

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A la voiture, à la fin de la tournée. Je fournis les munitions et mon copain laisse ses filles. Pratiquement pas le temps de dire whoa, mon chien se déplace comme une balle directement dans le premier hangar. Je le laisse faire, il va dans la réserve et fait 3-4 bonnes zones spécifiques sans ralentir. Il peut être entre 3 et 700 m sur le GPS.

En fait je siffle et l’engagement sonne le collier, il revient illicite. Il discute avec moi, m’empêche, puisque j’ai omis de prendre ces armes et vu la souplesse laissée au départ, il a reconnu le fond sonore. A partir du grand champ, toutes les zones spécifiques connues ou les hangars du secteur sont passés en revue. Pas un arrêt, je suis resté sur la piste principale, il m’a ingurgité un tour de 2h en 45mn…

Un verre et nous rentrons. Au bout du chemin, il y aura un autre jour et nous serons là. Pour moi la saison de culture est lancée et je souhaite que bientôt la première vraie étape de la saison soit posée. Pour mémoire, il y a 5 ans j’ai assassiné le premier sur Octobre être infidèle sur cette industrie et en plus entièrement rémission….. Et la saison dernière, j’ai trouvé le premier le 9 octobre également (dans les phares de la voiture).

Ah quel plaisir d’apprendre ces informations sur les bécasses !

10h, j’approvisionne ce brave Rouston avec sa petite cloche. J’ai décidé face à sa docilité, d’éliminer le dogtra, tout se passe bien.

Il ne va vraiment même pas après le chevreuil, pas simple pas honnête et imposant semble lui éviter votre éventuelle correction électrique statique. Grand bien lui fasse ! Nous ferons le temps pour les abris extérieurs de mon coin tranquille, sans succès, sans le ton d’un arrêt, quoi qu’il en soit, quel plaisir !

Impliquant les cloches de l’homme des bois discret et furtif, je comprends en bordure d’autres petits bosquets, que j’imagine, mettre tout leur espoir afin d’être les premiers chanceux choisis par la belle. Secrètement beaucoup de gens sont un peu… rêveurs, passionnés…, l’odeur du bois massif, un temps de brume, mes mains griffées de ronces… Tous ces symboles avec cette quête. Je passe ma soirée à me souvenir de ces moments précieux qui annoncent une belle saison, jusqu’à demain matin où je revivrai ce plaisir…..

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Une autre sortie, mais dédiée à la Bécasse des bois. Je suis en fait sur un secteur épargné par les tirs sur les grives car le passage n’est pas fameux dans ce coin. En fait j’ai bien vu, il n’y a personne. Il est rare que je relâche les 2 ensemble. Le chien s’amuse et veut rester devant à tout prix. C’est dur avec son père… Puis soudain, je m’arrête définitivement pas moi mais sur le bord (30-40 m) d’une piste. La dame est de l’autre côté.

Le mécanisme de freinage s’enclenche, elle reçoit l’émanation, mais ne voit pas son Père, la dame le dépasse de 50 cms. Il ou elle se relève mais ne progresse pas et me fait réaliser qu’il est vide. Jeanbat est un chiot qui n’aime vraiment pas voler. C’est naturel depuis toujours. Il ne bougera pas. Ça veut dire que c’est loin devant votre animal. Je n’ai rien vu mais par son comportement peu après je crois du premier de la saison.

Dès que je recommence réellement, il part comme une balle, le GPS s’affole, 3, puis 4, puis 500 m. Sifflet et bip sur le collier du chien, il revient, me dépasse et saute dans la partie basse, je le laisse réellement faire et suis la progression sur le numéro et la flèche du GPS, il a fait tous les bons secteurs au-dessus du fond jusqu’à la petite rivière (800 m).

Nous retournons à la voiture, je le tiens maintenant à une distance raisonnable. Je le laisse à la voiture et retourne avec la femme. Je vais faire un arrêt (pose rapide) sous une ligne EDF, bon secteur de pose en migration. Mais pratiquement rien à l’entrée.

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Je termine mon circuit, il fait chaud, nous sommes en baignade. Aussi un petit coup de fil à maman et à la maison.

Les premiers oiseaux sauvages passent dans mon secteur (600 M d’altitude) mais ne s’arrêtent que pour se détendre un court instant. Il faut attendre à nouveau pour retrouver des oiseaux sauvages stationnés. Mais parfois comme en ce début de matinée, on arrive à se faire monter l’adrénaline.

christophe
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